À l’occasion de la semaine de l’intégration du 16 au 20 octobre, la Fédération des particuliers employeurs (Fepem) présente le fruit de la conférence de consensus qui s’est tenue en juin dernier au Havre. À cette occasion, des experts (chercheurs, acteurs de la société civile…) avaient échangé autour de cette question : « Travail, emploi, domicile sont-ils des incubateurs d’une migration citoyenne ? ».
Dans un document qui synthétise leur réponse, les participants notent que « le secteur de l’emploi à domicile offre un cadre d’intégration privilégié » aux personnes migrantes. Pour cela, plusieurs leviers méritent d’être encouragés comme le renforcement de l’apprentissage de la langue française ou la valorisation des savoirs expérientiels dans le pays d’origine.
Face aux crispations suscitées par le projet de loi sur l'immigration qui prévoit la création d’un titre de séjour pour les métiers en tension, Marie Béatrice Levaux, présidente de la Fepem, favorable à cette mesure, note que « si nous n’engageons pas de démarche volontaire d’intégration par l’emploi, d’autres pays européens le feront ».
En outre, sans cette « ouverture à une migration économique de travail », le risque, au regard de besoins liés au vieillissement de la population, est « d'ouvrir la porte au travail illégal », précise-t-elle.
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