On le sait, les filières de formation aux métiers du social ont ces temps-ci du mal à recruter. Dans les rangs, plus clairsemés, de ces futurs professionnels, on trouve plus de jeunes bacheliers sans expérience qu'auparavant, mais aussi des profils moins politisés, moins outillés pour questionner le système dans lequel ils vont officier.
« Leur posture professionnelle est "gentille". Ils sont mous et défaitistes, n’ont aucune envie de changer le système, juste appliquer les règles. Dans les manifs en rapport avec la réalité de nos publics, on est 10, ça me fait péter un plomb. J’ai bien essayé de faire de la pédagogie, mais j’ai laissé tomber quand j’ai vu que certains votaient Le Pen. »