Comme dans les pouponnières, les maisons d'enfants à caractère social (Mecs) ou en milieu ouvert, le confinement a été source d’apaisement pour les enfants placés en familles d’accueil. C’est ce qui ressort d’une étude à paraître en janvier, menée par Nathalie Chapon, sociologue à l’université d’Aix-Marseille.
Chercheuse au Laboratoire méditerranéen de sociologie (Lames) de l’université d’Aix-Marseille, Nathalie Chapon a étudié les effets du confinement sur les conditions de vie des assistants familiaux et des enfants placés, à partir d’une enquête menée mi-avril par trois organisations professionnelles (Anamaaf, Fnaf, SAF Solidaires), auprès de 6 388 assistants familiaux issus de tous les départements français (soit près de 16 % de la totalité des professionnels). Un deuxième questionnaire, adressé à 1 500 assistants familiaux, puis quinze entretiens auprès d’assistants familiaux sont venus compléter les données. Dans son rapport à paraître en janvier, « Assistants familiaux, enfants confiés et confinement », elle rend compte d’un apaisement certain pour les enfants. De quoi tirer des enseignements.
Qu’est-ce qui vous a amenée à faire cette étude ?