Comme à chaque printemps, les départements sont censés avoir adopté leurs budgets primitifs de l'année, en principe le 15 avril au plus tard. Parvenues presque à mi-mandat, avant les élections de 2028, les assemblées départementales ont pu ainsi arbitrer de nouveau les montants de leurs dépenses, notamment sociales, en fonction de leurs ressources, le plus souvent en berne. Et ces choix politiques ont pu être, on le devine, âprement débattus.
Car la répartition des dépenses nettes d'aide sociale, de fait, varie fortement d'un département à l'autre. Pour preuve, nous avons calculé, pour chaque territoire, les proportions consacrées à l'insertion, à l'aide sociale à l'enfance, aux personnes handicapées, ou âgées, en 2022. Et les résultats s'avèrent parfois surprenants.
Si les dépenses consacrées à l'insertion culminent assez logiquement en Guadeloupe, pourquoi sont-elles donc minimes en Seine-Saint-Denis ? Dans quelle région de France le champ du handicap s'avère-t-il être la priorité ? Et pourquoi la protection de l'enfance est-elle le premier poste de dépenses sociales dans plusieurs départements du Centre Ouest ?
Des questions, avec quelques réponses, à retrouver dans notre rubrique d'infographies « deux minutes pour comprendre ».
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