Dans une note présentée le 29 octobre, le Cercle Vulnérabilités et société avance 50 propositions pour améliorer l’accompagnement de la fin de vie en Ehpad. Il appelle à faire du secteur médico-social un lieu d’expertise spécifique en la matière.
Comment la fin de vie des personnes âgées est-elle accompagnée dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ? Mal, à en croire Tanguy Chatel, co-fondateur du think tank Cercle Vulnérabilités et société, pour qui la crise sanitaire a fait figure d’« électrochoc » en révélant les carences de l’accompagnement vers la mort des personnes accueillies dans ces structures.
Pour améliorer la situation, le think tank formule 50 propositions bâties à partir d'expériences de terrain portées par des membres du Cercle (dont la Croix-rouge française, l’Armée du salut, Korian, Les Petits frères des pauvres…) dans une note présentée en visioconférence le 29 octobre.
« Déni social »
Cette « appropriation insuffisante » de l'approche de la mort dans les Ehpad est d’abord le reflet du « déni social » de ce sujet dans l’ensemble de la société, avancent les auteurs. Ainsi les questions de fin de vie et de deuils « ne sont que rarement intégrées et formalisées dans la culture de l’établissement ».