Le gouvernement l'a prévu dans son projet de loi de finances (PLF) pour 2022 : 800 nouvelles places « seront créées » en centres provisoires d'hébergement, « pour améliorer la prise en charge des réfugiés les plus vulnérables ».
Par ailleurs il envisage d'ouvrir, à la mi-année, 1 500 places en centre d'accueil et d'examen des situations (CAES) et 3 400 en centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada), à une condition : que « l'évolution des dépenses d'allocation aux demandeurs d'asile (ADA), dont le niveau demeure soumis à des aléas, n'excède pas les prévisions ». L'an dernier avaient été budgétées la création de 3 000 places en Cada et 1 500 places en CAES.
Par ailleurs, le gouvernement confirme pour 2022 son « nouveau programme d'accompagnement global individualisé pour les réfugiés » (Agir) - tout en poursuivant son « plan ambitieux d'ouverture de places en centre de rétention administrative ». Globalement, les crédits de la mission « immigration, asile et intégration » doivent augmenter de 3 % pour s'élever à 1,9 milliard d'euros (Md€).
Quant aux financements dédiés à l'aide médicale de l'État (AME), ils doivent atteindre en 2022 le seuil de 1 Md€ - contre 0,99 en 2021 - afin de garantir « l'accès aux soins des étrangers en situation irrégulière » et de « préserver l'ensemble de la population de risques épidémiologiques et sanitaires ». Ce poste mobilise les trois quarts de la mission « santé », en baisse de 2 %, à 1,3 Md€.
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