Alors que la Délégation aux droits des enfants propose plusieurs avancées législatives et réglementaires pour le secteur, la ministre Agnès Canayer vient de lui détailler son agenda, qui coïncide avec… en partie.
Après les secousses politiques des derniers mois, à l’Assemblée nationale la Délégation aux droits des enfants a bel et bien repris ses travaux.
Réélue présidente de l’instance le 2 octobre, la députée Perrine Goulet (Les démocrates) a même pu présenter, le 19 novembre, un bilan de plus d’une année d’auditions sur la protection des enfants.
Après avoir entendu au total 51 spécialistes s’exprimer sur la crise du secteur, cette ancienne enfant placée peut déjà désigner quatre priorités, déjà pointées par d’autres acteurs.
« Les lois votées doivent être appliquées dans leur entièreté », explique-t-elle d’abord face à la presse, en allusion aux textes de 2022, 2016 et même 2007, toujours pas intégralement mis en œuvre.
De plus la députée de la Nièvre appelle à un « partage des bonnes pratiques », à un meilleur recueil de données, et à ce qu’enfin « l’État reprenne sa place » dans la protection de l’enfance.
Des fiches-actions et une loi
Et la présidente de la délégation compte y contribuer. « La majorité des sujets sont réglementaires », explique-t-elle, et son instance devait remettre aux ministres concernés, le 20 novembre, des « fiches-actions » leur indiquant comment restaurer la protection des enfants dans le pays.