À l’Institut du travail social (ITS) de Tours, la sélection des candidats aux formations d'éducateurs a commencé. Parmi les jeunes inscrits via Parcoursup, les vocations ne manquent pas. Mais le jury recherche aussi de la maturité.
À l’entrée de la salle D 113, transformée en « espace convivial » avec plateau de croissants, café et jus d’orange, des étoiles surgissent soudain dans les yeux. Daphné (1), 19 ans, retrouve sa mère après une demi-heure d’entretien, et « ça a marché, trop bien ! ».
Venue du Limousin, dans l’espoir de suivre à Tours une formation d’éducatrice spécialisée, la jeune femme a un credo pour l’avenir : « Je veux aider les personnes. » Et à l’écouter, sa motivation altruiste est déjà bien étayée.
« J'aime aider »
Titulaire d’un Bafa (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur), la bachelière a déjà pu travailler auprès de « nombreux enfants en difficulté », avant un stage au contact de personnes âgées. « J’aime aider les personnes, dans n’importe quel domaine », insiste-t-elle.
Et quels seraient les mauvais côtés du métier ? Daphné devine déjà « des situations qui peuvent être très compliquées, à entendre et à voir, pour lesquelles il faut s’accrocher »… Mais le plus réjouissant, selon elle, doit être de « voir qu’une personne a réussi grâce à notre aide ».
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Le jury de l’Institut du travail social (ITS) a-t-il partagé l'enthousiasme de Daphné ? La plupart des candidates croisées ce matin aux oraux d’admission, en tout cas, ont pu égayer quelque peu le lancinant refrain de la « crise des vocations ».