Dans la mission locale de Grand Paris sud, le nouveau dispositif a déjà pu être testé de manière anticipée. Par rapport à l’ancienne garantie jeune, le "CEJ" paraît exiger, pour les opérateurs, des efforts de souplesse et de rapidité. Retour d'expérience.
En ouvrant la porte de la mission locale à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), cet hiver, Wissem Ben Thaier s’est retrouvé convié à une avant-première. « De base, un ami m’avait parlé de la garantie jeunes » (GJ), explique ce banlieusard de presque 21 ans, sorti sans diplôme et sans emploi de deux années de BTS « informatique et réseaux ».
Le dispositif d’insertion de 2013 lui paraissait donc bienvenu, tout particulièrement pour revoir son projet professionnel. « Mais j’ai compris qu’ici, ça n’allait pas être pareil que la garantie jeunes habituelle. »
Préfiguration
Et pour cause : en novembre dernier, la mission locale de Sénart s’était proposée au ministère du Travail pour assurer une préfiguration du futur contrat d’engagement jeune (CEJ), avant même son lancement officiel du 1er mars.
Dès lors, lorsque Wissem Ben Thaier a débuté son accompagnement en février, il s’est retrouvé engagé dans ce format « profondément renouvelé », qu'a récemment détaillé une circulaire.