Au salon de la Fédération hospitalière de France, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités n’a pas manqué de décloisonner ses champs d’action. Elle a décrit sa "stratégie grand âge" et confirmé son vœu d’une simplification des diplômes de travail social.
Pour le centième anniversaire de la Fédération hospitalière de France (FHF), Catherine Vautrin n’est certes pas venue les bras chargés de cadeaux. Pour inaugurer son salon Santexpo, le 21 mai à Paris, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités a néanmoins multiplié les signes d’attentions aux acteurs sanitaires, médico-sociaux et même sociaux, rassemblés ici pour trois jours.
Il est vrai que pour l’accueillir, Arnaud Robinet, président de la FHF mais aussi son successeur à la tête du Grand Reims, avait d’emblée ouvert les horizons, en présentant un « Livre blanc pour dessiner l’avenir », rédigé par sa fédération.
Investir dans le grand âge
Dans cette plateforme de « sept chantiers prioritaires pour l’avenir du système de santé », le porte-voix du service public y appelle ainsi à la recherche, à la prévention, à la simplification, mais également à « investir dans le grand âge » – notamment avec une loi de programmation pour le secteur, ainsi qu’un nouveau cadre de financement pour les établissements et services médico-sociaux (ESMS) publics.