D’habitude peu présents dans les cortèges, personnels techniques et administratifs sont venus manifester ce 31 mai, à Toulouse, pour la "prime Ségur". Soutenus par leurs collègues, ils revendiquent leur place au sein de la chaîne de l’accompagnement, et demandent un traitement équivalent, notamment après la pandémie où ils ont répondu présent.

Faire du bruit et défendre les oubliés du Ségur : double objectif réussi, ce mardi après-midi, pour l’intersyndicale CGT et Sud santé sociaux devant la préfecture de Toulouse. Sous le soleil et au son de la batucada, dans une ambiance chère au Sud-Ouest, un millier de travailleurs sociaux, médico-sociaux, mais aussi et peut-être surtout ceux qu’on ne voit habituellement pas dans les cortèges – les  personnels techniques et administratifs – sont venus manifester pour obtenir « les 183 euros pour tous » de la revalorisation Ségur (d'autres mobilisations étaient organisées un peu partout en France pour cet « acte 3 du social »).

« Droit à la même considération » 

Caroline Pascal, secrétaire médico-sociale dans un IME toulousain, est arrivée un peu en avance, observant les manifestants venir par petites grappes, certains arborant des tee-shirts ou des pancartes « les oubliés du Ségur ». C’est sa première mobilisation depuis son arrivée dans le secteur voici deux ans, « attirée par le social » après avoir été responsable d’une boulangerie industrielle.