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Article18 avril 2023
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Abandon de poste : l'employeur peut faire valoir la présomption de démission

Le salarié ayant volontairement abandonné son poste et qui ne reprend pas le travail est présumé démissionnaire, au terme d'une procédure encadrée par un décret du 17 avril 2023. La présentation d'un motif légitime peut néanmoins neutraliser cette présomption.

À compter du 19 avril 2023, le salarié qui abandonne volontairement son poste et ne reprend pas le travail après avoir été mis en demeure par son employeur est présumé avoir démissionné. Les conditions de mise en œuvre de la présomption de démission, instituée par la loi du 21 décembre 2022 relative au marché du travail, sont encadrées par un décret du 17 avril 2023. Des précisions complémentaires sont apportées par le ministère du Travail sous forme de « questions-réponses ».

L'enjeu de cette mesure ? Limiter le recours à la pratique de l'abandon de poste, qui « désorganise les entreprises », selon certains députés. Elle possède un revers non négligeable pour les salariés : considérés comme démissionnaires, ils ne pourront pas percevoir l’allocation d'assurance chômage.

Abandon de poste

En cas d'abandon de son poste par un salarié (lorsqu'il s'absente, par exemple, de manière prolongée sans justificatif et sans en informer son employeur), son contrat de travail est suspendu et il ne perçoit pas de salaire.