À la veille de l'anniversaire de la loi du 11 février 2005, la présidente fondatrice de l’Association pour la promotion de l’accessibilité et de la conception pour tous (Apact), Soraya Kompany, revient sur le retard pris par la France. Pour elle, la Conférence nationale du handicap (CNH) doit se traduire par des annonces fortes.
Pouvez-vous résumer votre parcours ?
Soraya KompanyArchitecte de formation, j’ai été, de 2003 à 2009, membre de la délégation interministérielle aux personnes handicapées, en charge de l’accessibilité. J’ai donc participé à l’élaboration de la loi "handicap" du 11 février 2005 qui fixait l’échéance de 2015 pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP), la voirie et les transports [échéance repoussée à 2024 pour les structures qui ont déposé un agenda d’accessibilité programmée (Ad’Ap)].
J’ai ensuite été conseillère « accessibilité » auprès des différents ministres entre 2010 et 2016.
Pourquoi avoir créé l’Apact en 2012 ?
S. K.