La juridiction financière rend une évaluation de la « politique d’accueil du jeune enfant » où elle décrit une offre diversifiée, mais insuffisante. Face à la pénurie des professionnels et au coût des crèches, elle suggère, notamment, de mieux indemniser le congé parental.
À défaut de professionnels de la petite enfance en nombre suffisant, pourquoi ne pas payer davantage les parents acceptant de garder leurs bébés ? L’idée est soulevée par la Cour des comptes, dans son évaluation sur « la politique d’accueil du jeune enfant », publiée le 12 décembre.
90 % de financements publics
Alors que ce 1er janvier, en vertu de la loi pour le plein emploi, les communes doivent être consacrées comme les « autorités organisatrices de l'accueil du jeune enfant », la juridiction présidée par Pierre Moscovici a voulu jauger l’efficacité et l’efficience de cette politique en France.
Puisque les financements publics couvrent près de 90 % des dépenses liées à la garde d’enfant, la Cour des comptes s’est demandé, notamment, en quoi l’action publique permettait « la création d’une offre adaptée, de qualité et équilibrée » pour l’accueil des moins de trois ans.