Plusieurs acteurs du secteur associatif et mutualiste, parmi lesquels l'Uniopss et la Mutualité française, font part, dans un communiqué de presse du 15 décembre, de leurs réserves concernant la réforme de l'accueil du jeune enfant, attendue pour le premier semestre 2021.
Certes, les aspects de la réforme qui tiennent au pilotage de la politique de la petite enfance semblent apporter des améliorations. Mais d'autres dispositions, qui « menacent la qualité et la diversité des modes d'accueil », suscitent des inquiétudes. Il en est ainsi, par exemple, du texte relatif aux établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE), qui « va entraîner un accroissement des tâches administratives et des missions confiées aux EAJE », alors que le nombre d'heures de direction doit être revu à la baisse pour les petites structures.
En conséquence, les signataires du communiqué demandent une reprise des discussions, « afin que la qualité de l'accueil soit bien au cœur de la réforme ».