Dans la branche Alisfa, un avenant – qui devrait entrer en vigueur en 2024 – modifie le système de classification ainsi que la structuration de la rémunération. En jeu : l'harmonisation des pratiques et la progression constante des salaires.
« Augmentation des plus bas salaires et des emplois "cœur de métiers" », « valorisation des métiers de la branche », le syndicat employeur du lien social et familial (Elisfa) se félicite de la signature de l'avenant n° 10-2022 du 6 décembre 2022 révisant les systèmes de classification et de rémunération dans la convention collective nationale des acteurs du lien social et familial (Alisfa).
Seule signataire du côté des salariés, la CFDT santé sociaux salue également un accord « qui permet d'envisager pour les 81 000 salariés de cette branche professionnelle de véritables progrès vers plus d'équité et une meilleure reconnaissance pour les salariés ». Pour mémoire, relèvent de cette branche les centres sociaux, les structures associatives d’accueil de la petite enfance ou encore les espaces de vie sociale.
Évolution des métiers et des compétences
L'avenant, en cours d'extension, modifie les chapitres dédiés à la classification (chapitre XII) et à la rémunération (chapitre V) afin de tenir compte, d'une part, de l'évolution des métiers de la branche et des compétences demandées pour les exercer et, d'autre part, de la volonté des partenaires sociaux d'augmenter les salaires, est-il précisé en préambule.