L'association de directeurs souhaite faire la transparence sur les augmentations de financement des départements en direction des Ehpad et services d'aide à domicile. Certaines sont insuffisantes, d'autres quasi-exemplaires. De nombreux directeurs refusent de réduire les prestations pour faire face aux restrictions budgétaires.
Lors de la conférence de presse en visio de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), le 29 septembre, son président Pascal Champvert apparaît déterminé. Cet acteur historique du secteur évoque le ras-le-bol des professionnels face aux restrictions budgétaires.
« Nous sommes satisfaits de voir que beaucoup de directeurs ont suivi notre consigne de ne pas réduire les budgets pour tenir compte des crédits insuffisants des départements. Nous nous refusons à compter le nombre de frites dans les assiettes des résidents », assène le président de l'AD-PA.
Revalorisation insuffisante
En cause, la revalorisation insuffisante des budgets des établissements et des services à domicile, « alors que l'inflation est de l'ordre de 6 % et l'augmentation des prix alimentaires de plus de 10 % ».