Un rapport constate les effets positifs des salles de consommation à moindre risque tant sur la santé des usagers que sur les finances et la tranquillité publiques. Seuls 55 % des Français se disent favorables à l'implantation d'un tel dispositif dans leur quartier.
Cinq ans après la création des premières salles de consommation à moindre risque (SCMR) – souvent dénommées « salles de shoot » – à Paris et Strasbourg, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dresse, dans un rapport diffusé le 7 mai, un premier bilan positif des effets de ces dispositifs expérimentaux sur la santé publique.
Plusieurs effets bénéfiques
Cette évaluation, demandée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), s'intéresse aux conséquences épidémiologiques, économiques et sociologiques des SCMR. Elle conclut à leur efficacité sur la santé des consommateurs et met en lumière un rapport coût-efficacité acceptable pour la société ainsi qu'une absence de détérioration de la tranquillité publique directement attribuable à ces lieux.