L'expérimentation des salles de consommation à moindre risque est prolongée jusqu'à 2025. Rebaptisées "haltes soins addictions", elles pourront être ouvertes dans les locaux des Caarud et des Csapa. Un cahier des charges encadre leur fonctionnement.
Expérimentées à Strasbourg et à Paris depuis l'automne 2016, les « salles de consommation à moindre risque » (SCMR) permettent aux usagers de drogues d'y recourir dans des conditions sécurisées et hygiéniques, sous la supervision d'un personnel qualifié. L'objectif est notamment de réduire la mortalité liée aux surdoses et les morbidités associées à l'injection, telles que le VIH/sida.
Un bilan positif
Après un bilan positif, dont il a été rendu compte dans un rapport scientifique, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2022 a prolongé l'expérimentation jusqu'au 31 décembre 2025. À cette occasion, les SCMR ont été rebaptisées « haltes "soins addictions" » (HSA). Un arrêté, publié le 23 février au Journal officiel, définit un cahier des charges, qui encadre leurs missions.