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Article14 octobre 2019
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Adrien Taquet livre sa « stratégie pour la protection de l’enfance »

Le secrétaire d’Etat dévoile sa « stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance » pour 2020-2022. Ses nombreuses mesures, plus ou moins concrètes, doivent en partie être mises en œuvre par contractualisation avec les départements.

Adrien Taquet avait prévenu, le 4 juillet à Marseille : désormais « faire évoluer la protection de l’enfance » n’implique pas de nouvelle loi, mais relève, plutôt, « d’un art de l’exécution » - qui est certes « un art ingrat, l’art du dernier kilomètre à franchir, qui exige moins de flamboyance que de modestie ». Voilà sa livraison sur la route. Après plusieurs mois de travaux, le secrétaire d’Etat a pu envoyer depuis Marcq-en-Barœul (Nord), le 14 octobre, sa « stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance » pour 2020-2022. Et pour franchir ce « dernier kilomètre », il y a empaqueté plusieurs dizaines de mesures, des plus concrètes aux plus générales, avec 80 millions d’euros à la clé pour la première année.

Virage préventif

Sur la base de trois mois de concertation, d’une consultation en ligne et de nombreux rapports, Adrien Taquet déploie sa stratégie à travers quatre engagements. Le premier consiste à « agir le plus précocement possible » pour éviter les placements, et à réaliser ainsi « un vrai virage préventif », comme il l’a expliqué en présentant son plan dans le Nord. Il est par exemple prévu d’inscrire l’entretien prénatal précoce « parmi les consultations obligatoires » du suivi de grossesse, à partir de 2020. De manière moins précise, le gouvernement espère « renforcer » la possibilité de soutien à domicile, sur la période périnatale, par des techniciens de l’intervention sociale et familiale (TISF).