Une étude s'intéressant à l’impact de la crise sanitaire sur la vie des aidants familiaux pointe un isolement accru et une aide intensifiée pendant le premier confinement, qui ont exacerbé le besoin de répit.

À l’occasion de la journée nationale des aidants, ce 6 octobre, le Collectif inter-associatif des aidants familiaux (APF France handicap, France Alzheimer, GNCHR, Unafam, Unapei, Unaf...) publie une étude qui s'intéresse à l’impact du premier confinement sur la vie des aidants familiaux.

Menée en collaboration avec l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires), l’étude fait ressortir notamment un isolement accru et une intensification de l’aide. Répit et soutien moral sont les principaux besoins exprimés par les aidants, qui décrivent par ailleurs des « freins au recours » dans l'accès aux aides.

Un isolement accru et imposé

D’après l’étude, l’isolement des proches aidants s’est indéniablement accru pendant le confinement. Ainsi, seuls 48 % d’entre eux étaient accompagnés durant cette période, contre 67 % avant : la fermeture des établissements, la réduction d'activité des services d’aide à domicile et l’incapacité des autres membres de la famille à venir aider à cause du confinement figurent parmi les principales raisons évoquées. Au total, 79 % des répondants à l’enquête ont subi un isolement imposé.