Le Céreq analyse les nouvelles pratiques d'organisation du travail mises en place, dans deux structures associatives de l'aide à domicile, pour concilier l’autonomie des salariées et leur intégration dans le collectif de travail.
Quelles mesures peuvent mettre en place les structures de l'aide à domicile pour mieux intégrer aux collectifs de travail leurs salariées [*], le plus souvent seules dans l'exercice de leur mission ? Pour répondre à cet enjeu, le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) s'est penché sur les pratiques de deux associations employeuses, membres de l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA).
Collectif de travail peu concret
Comme les intervenantes à domicile travaillent chez les usagers et non dans les locaux de l'employeur, la structure et le collectif de travail « n’ont guère de consistance » pour elles, souligne le Céreq. Leur management se fait à distance, « dans le cadre de relations bilatérales gérées par un responsable de secteur ».
Afin de créer « une dynamique collective et un sentiment d’appartenance », mais également pour renforcer leur autonomie et leur responsabilisation, de nouvelles organisations de travail sont peu à peu mises en place par un « nombre croissant d'employeurs ».