Réunis en congrès à Pau du 12 au 14 juin, les représentants d'Adédom, une des fédérations associatives de l'aide à domicile, ont clairement alerté les pouvoirs publics sur « les risques budgétaires et financiers pesant sur l'ensemble des structures et activités du réseau. »
Dans une motion, la fédération dirigée par Hugues Vidor fait l'inventaire des difficultés rencontrées par chaque pan d'activité. Ainsi, pour les services d'aide et d'accompagnement des familles, elle déplore des financements plafonnés aussi bien de la part des caisses d'allocations familiales que des départements.
Les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) dont la réforme – contestée – sur les services autonomie à domicile est toujours défendue par Adédom, sont fragilisés par les difficultés de recrutement.
Concernant les accueils de jour et autres plateformes de répit, la fédération déplore l'absence de nouveaux financements permettant de compenser les revalorisations salariales.
Quant aux Saad tournés vers les personnes âgées ou handicapées, « certains conseils départementaux sont toujours récalcitrants et ne mettent pas en œuvre tous les financements possibles, mettant ainsi en péril les associations, sans se préoccuper des personnes accompagnées et des salariés », regrette Adédom.
La fédération conclut par cet avertissement : « Pour certaines [structures], leur fin d’activité est programmée d’ici la fin de l’année, avec la perspective de laisser des personnes accompagnées sans service d’aide et/ou de soins. »
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