Lors des Assises du domicile, près de 300 professionnels ont débattu de l'avenir du secteur, fragilisé par des années de crise, et touché de plein fouet par les difficultés de recrutement. Sur les futurs "services autonomie à domicile", en cours de configuration, les avis sont partagés.
Parfois, on ne sait plus sur quel pied danser... Dans le champ du domicile, une once d'espoir est venue trouer un ciel très sombre. Il y eut en début d'année le tarif plancher à 22 € – qui pourrait être relevé à 23 € en 2023. Il y avait eu, fin 2021, la mise en place de l'avenant 43 dans le secteur associatif, donnant de l'oxygène aux salariées. Et puis, plus récemment, dans le cadre du Conseil national de la refondation, le secteur du domicile a été intégré dans le chantier du Bien vieillir.
Côté cour, côté jardin
Mais côté jardin, le cœur n'y est pas vraiment. Aux difficultés bien connues du secteur (salaires trop bas, plans d'aide réduits, manque de professionnels...) se sont ajoutés les effets de la crise énergétique : des coûts de déplacement qui s'envolent et, malgré les consignes officielles, des structures qui ne sont pas toujours prioritaires pour l'approvisionnement en carburant.