Les quatre fédérations associatives de l'aide à domicile alertent sur la mise en place compliquée de l'avenant 43 qui prévoit une augmentation salariale d'environ 15 %. Certains financeurs (départements, caisses de sécurité sociale), mais aussi parfois l'État, ne jouent pas le jeu et menacent la pérennité de certaines structures.
Quatre mois après le début de la mise en œuvre de l'avenant 43, qui prévoit 15 % de croissance moyenne des rémunérations dans la branche associative de l'aide à domicile (BAD), l'enthousiasme de départ est quelque peu retombé. De nombreuses structures ont avancé des sommes considérables, sans être remboursées, ou bien de façon partielle ou tardive.
Pour alerter sur la situation, les quatre fédérations patronales signataires de l'accord collectif (Adédom, ADMR, Fnaapf/CSF et UNA) ont organisé une conférence de presse commune, le 10 février.