23 départements de gauche protestent contre l'arrêt des financements du ministère de la Justice en direction des thérapies familiales, médiations familiales et visites médiatisées, qui pouvaient être prescrites jusqu'ici dans le cadre du milieu ouvert.
Avant de faire adopter son projet de loi de protection des enfants, le gouvernement aura retiré, discrètement, l’un de ses appuis aux mineurs protégés. La plupart des départements de gauche le dénoncent dans un courrier commun, expédié ce 20 janvier : le ministère de la Justice a décidé « l’interruption du financement des mesures de consultations familiales » pour les enfants suivis par l’aide sociale à l‘enfance (ASE).
23 signataires
Ces mesures, ordonnées par les juges des enfants, « regroupent les thérapies familiales, les médiations familiales ainsi que les visites médiatisées », expliquent les 23 signataires recensés. Ces différentes consultations familiales constituent « des outils importants pour répondre » à certaines situations complexes, telles que des violences et des conflits intrafamiliaux, car elles permettent d’ouvrir « des temps d’écoute, d’échange et de négociation ».