Suppression du concours, refonte de la formation initiale, création d'un fonds de prévention… Agnès Buzyn a annoncé une série de mesures visant à lutter contre la désaffection pour le métier d'aide-soignant.
Alors que le nombre d'inscrits au concours d'entrée des instituts de formation des aides-soignants (Ifas) décline, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé, le 13 février, plusieurs mesures censées contrer la désaffection pour ce métier qu'elle a qualifié d'« absolument central pour notre système de soin ».
Suppression du concours dès septembre 2020
Pour la ministre, le renforcement de l'attractivité passe avant tout par une ouverture de la formation initiale au plus grand nombre. Le concours d'entrée en Ifas sera donc supprimé dès la rentrée 2020, comme le préconisait déjà Myriam El Khomri dans son rapport sur l’attractivité des métiers du grand âge.
Le concours sera remplacé par un système d’examen de dossiers « qui permettra d’identifier des compétences clés pour ce métier, et, pour ceux qui auront été sélectionnés, cet examen sera complété par un entretien, pour confirmer l’inscription et s’assurer de la pertinence de cette orientation ».