menuMENU
search

Le Media Social - A chaque acteur du social son actualité

Reportage11 février 2025
Abonnés
Réagir
Réagir
Imprimer
Télécharger

Anniversaire de la loi handicap : les manifestants réclament "des droits, pas de la charité"

Quelques centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la République à Paris, lundi 10 février, à la veille du 20e anniversaire de la loi sur le handicap. Emploi, accessibilité, accès aux soins… Malgré quelques progrès, il reste encore beaucoup à accomplir.

« C'est le commencement d'une révolution pour exiger une politique qui nous reconnaisse comme des sujets de droit et pas des objets de soins ».

Ce lundi 10 février, Pascale Ribes, présidente d'APF France handicap, s'exprime depuis la tribune face à quelques centaines de personnes réunies (élus, citoyens, personnalités), sous la pluie, place de la République à Paris, à la veille des 20 ans de la loi sur le handicap du 11 février 2005. Une manifestation organisée par le Collectif handicaps.

« Il faut encore rendre effectif un certain nombre de droits proclamés dans la loi », déclare le président de l'Uniopss, Daniel Goldberg sur l'estrade, où se succèdent les personnalités (dont l'athlète amputé des quatre membres, Philippe Croizon, et le joueur de tennis fauteuil, Michaël Jeremiasz), les présidents d'association et les humoristes (Artus, Philippe Caverivière, Charlotte Dhenaux).

Une loi « pas à la hauteur »

Face à la tribune, les manifestants scandent : « On veut des droits, pas de charité ». Parmi eux, certains sont venus de loin. C'est notamment le cas d'Antoine Durand, facilement repérable avec son imperméable jaune aux couleurs de l'AFM Téléthon.

« La loi de 2005 a permis des avancées, mais elle n'est pas à la hauteur », souligne le fondateur du site internet "métro pour tous" qui vise à améliorer l'accessibilité du métro lyonnais.

Il exprime également ses inquiétudes sur la nouvelle prise en charge intégrale des fauteuils roulants par la Sécurité sociale : « C'est un progrès pour une majorité des personnes, mais pas pour moi : mon fauteuil qui était  remboursé jusqu'alors, ne figure pas pour l'instant dans la liste des catégories », telle que publiée dans l'arrêté du 6 février 2025.