À 90 ans, APF France handicap réaffirme son combat pour les droits des personnes handicapées à travers sa volonté de créer la société "inclusiverselle", expliquent sa présidente, Pascale Ribes, et son directeur général, Serge Widawski. Non sans rappeler leurs attentes à quelques jours de la Conférence nationale du handicap (CNH).
Votre projet associatif 2018-2023 s’achève, quel bilan tirez-vous de ces cinq ans ?
Pascale RibesL’une des réussites majeures est l’obtention de la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) que nous réclamions depuis des années. Cette avancée permet de reconnaître que cette prestation n’est pas un minimum social comme un autre et représente un pas de plus vers la création d’un revenu de remplacement que nous revendiquons.
Parmi les autres points positifs, nous avons créé le dispositif Handi-Droits qui permet à nos adhérents de nous faire remonter leurs difficultés d’accès aux droits et nourrit nos propositions d’amélioration du système actuel.
Serge WidawskiÀ cela s’ajoute l’obtention du statut consultatif « spécial » auprès du Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) qui nous permet de contribuer aux travaux de l’ONU.
APF France handicap a 90 ans cette année et a souhaité retravailler sa raison d’être, pourquoi ?