Dans la foulée de la réélection d'Emmanuel Macron, trois organisations, la Fédération des acteurs de la solidarité, la Fehap et l'Udes, demandent au chef de l'État de prendre à bras le corps les enjeux de la cohésion sociale et de l'action médico-sociale.
C'est ce qui s'appelle battre le fer quand il est chaud. À peine les lampions de la fête au Champ-de-Mars pour la réélection d'Emmanuel Macron se sont éteints que des acteurs sociaux lui ont rappelé l'urgence d'une action politique volontariste, auprès des plus vulnérables. Certes, l'impatience doit être mesurée, car il faudra attendre les élections législatives des 12 et 19 juin pour que le gouvernement, issu de la majorité parlementaire, puisse vraiment lancer les chantiers.
Force associative
Mais qu'importe, l'enjeu est bien de marquer les esprits et d'éviter que les dossiers sociaux soient, une fois encore, renvoyés à plus tard. L'un des premiers à dégainer est Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). Dans une tribune au Monde , il propose au chef de l'État de s'appuyer sur la force associative pour changer le visage de la France.