Face aux maires de villes touchées par les violences urbaines cet été, Elisabeth Borne a présenté des réponses en trois volets: sécurité, réponse pénale, mais aussi accompagnement des familles et des jeunes – sans un mot pour la prévention spécialisée.
Des « violences urbaines ». Dans les discours des ministres, l'expression semble aujourd'hui préférée au mot « émeutes », et plus encore au terme « révolte », pour désigner le long embrasement qui a suivi la mort de l'adolescent Nahel, tué par un policier à Nanterre, le 27 juin dernier.
Quatre mois après, à l'issue d'un « temps de réflexion et de concertation », Élisabeth Borne a choisi d'y répondre, en premier lieu, par l'autorité, devant près de 500 maires de communes touchées, le 26 octobre à la Sorbonne à Paris. Les parades annoncées par son gouvernement doivent en effet aller dans trois directions : sécurité, réponse pénale, sans oublier toutefois un « accompagnement renforcé des familles et des jeunes », comme le résume la Première ministre.