Quelques jours après les « assises de la santé mentale et de la psychiatrie », seize organisations adhérentes à l’Uniopss (dont APF France handicap, la Fédération des acteurs de la solidarité, l’Unafam….) saluent « la plupart des annonces du président de la République » comme le renforcement des centres médico-psychologiques (CMP) et des groupes d’entraide mutuelle (GEM) ou encore le remboursement des psychologues.
Néanmoins, elles s’inquiètent des moyens accordés (échelonnés sur trois ou cinq ans), « tant les besoins sont importants » et espèrent que les engagements se poursuivront après les élections présidentielles du printemps 2022.
Par ailleurs, elles regrettent que certains sujets aient été peu abordés comme l’accompagnement des personnes en situation de handicap psychique, la prise en charge du public sous-main de justice ou les démarches médico-sociales de réduction des risques et des dommages.
En outre, elles appellent à un travail de « capitalisation » sur les projets territoriaux de santé mentale (PTSM), outils « indispensables pour garantir une meilleure coordination et un décloisonnement des acteurs ».
De son côté, l’Association des Itep et de leurs réseaux (AIRe) demande à être associée à la création des « maisons des enfants », annoncée par Emmanuel Macron, dans quatre départements.
À lire également :