Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) formule treize propositions pour garantir l’accès à une vie affective, intime et sexuelle. Il appelle à expérimenter l’assistance sexuelle.
Après plusieurs semaines d’ateliers participatifs, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a présenté, le 6 février, treize propositions pour permettre aux publics handicapés d’accéder à une vie intime, affective et sexuelle.
Ces travaux avaient été impulsés par l’ancienne secrétaire d’État Sophie Cluzel et faisaient suite à la réponse du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) interrogé par le gouvernement sur ce sujet.
Projet d'établissement
Il en ressort des propositions visant à « garantir l’effectivité des droits à la vie intime » dans les établissements et services médico-sociaux (ESMS) en rendant obligatoire l’inclusion de ce sujet dans le projet d’établissement et dans les négociations du contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM).
Il s’agit aussi de « décloisonner les lieux de vie » en faisant en sorte qu’ils soient implantés dans un quartier accessible en transports et qu’il n’y ait pas d’entraves à la liberté d’aller et venir à toute heure.