À l’occasion de leurs anniversaires respectifs, I’Institut régional du travail social (IRTS) Nouvelle-Aquitaine et l'Association nationale des assistants de service social (Anas) se sont unis pour proposer, le 5 décembre, une matinée autour de l'histoire et de l’avenir de la profession d'assistant de service social, avec comme fil rouge "le service social rêvé".
L’année 2024 marque un double anniversaire : l’IRTS Nouvelle-Aquitaine fête ses 50 ans, et l’Association nationale des assistants de service social (Anas)… ses 80 ans ! Pour l'occasion, Céline Lembert (représentante Anas au Haut conseil en travail social, section Pyrénées) et Alessandro Di Somma (cadre pédagogique à l’IRTS Nouvelle-Aquitaine et co-référent du CLTSDS (1) de la Gironde) ont co-organisé, le 5 décembre, à Talence, une matinée de réflexion sur cette profession emblématique du travail social.
De nombreux étudiants de l’IRTS, assistants de service social et partenaires avaient répondu présents. Face à un amphithéâtre comble, Henri Pascal, formateur, chercheur et historien du travail social, est revenu sur la naissance du secteur à l’époque des différentes lois sociales votées entre la fin du XIXe siècle et 1914, jusqu’à la création de l’Anas en 1944, pour la reconnaissance du métier d’ASS diplômé d’État.
Une vision positive
Cette matinée fut aussi l’occasion d’entendre le témoignage de futures ASS en formation, et de professionnels expérimentés lors d’une table ronde autour de la thématique « A quel service social rêvons-nous ? » – reprenant le titre, et le thème, donc, de la Revue française de service social (RFSS) de juin dernier (2).
« En première année, la vision du travail social est positive, avec des valeurs de justice, d’égalité, de respect, de partage – bien que l’on ait conscience qu’on ne pourra pas aider tout le monde », remarque Isabelle Dupont, étudiante en ASS2. En seconde année, ce regard évolue avec la confrontation au terrain lors des stages.