Dans un communiqué diffusé sur le réseau X, Jimmy Behague, président de « La Neurodiversité France » annonce la démission de son association du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).
Principal motif de cette décision ? Le « poids » et « l'influence » des associations gestionnaires au sein de l’instance, au détriment des personnes directement concernées. Jimmy Behague rappelle que La Neurodiversité France a souhaité intégrer le CNCPH car la volonté de son président, Jérémie Boroy, était d’en faire un lieu où « les membres participants et décisionnaires seraient uniquement des personnes directement concernées par les problématiques liées au handicap ». Or, « il s'avère que ce n’est pas le cas », déplore-t-il.
En outre, « l’organisation du CNCPH donne plein pouvoir de décision (…) à la commission permanente [limitée à 24 membres, NDLR] », regrette-t-il. L'assemblée plénière n’est alors, selon lui, « qu’une chambre de validation » et les commissions thématiques réduites à « des espaces de réflexion propositionnels ».
Au final, estime-t-il, la composition actuelle de cette commission permanente ne laisse « aucun espoir à une autre vision du handicap, une vision moins médicale, plus sociale et surtout [à] une lutte contre le validisme ».
Enfin, il déplore « le peu de réelle considération des ministres successifs » pour cette instance, ce qui la « réduit à [n’être qu’] une caution morale d’un exécutif indifférent ».
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