À l'approche de la Journée mondiale du refus de la misère, ce 17 octobre, ATD Quart monde « appelle à en finir avec la pauvrophie et demande l’effectivité des droits ».
L'association, en effet, « s’inquiète de la multiplication, ces dernières semaines, des discours laissant croire que les pauvres seraient responsables de leur situation ou qu’ils s’en satisferaient », au moment même où « l'inflation pèse lourdement sur les plus pauvres ».
Plutôt que « des coups de pouce ou des réformes stigmatisantes », ATD Quart monde plaide pour un « renforcement de l'accès aux droits » des plus modestes.
Cela passe notamment « par un revenu décent, assurant une vie digne », ainsi que « par un accompagnement humain de qualité plutôt qu’une quelconque conditionnalité à l’octroi des minima sociaux, comme le prévoit la future réforme du RSA ».
De même, « au lieu d'augmenter les contrôles et le durcissement d'accès aux droits des personnes privées d'emploi et des travailleurs précaires, comme prévu par la réforme de l'assurance chômage », ATD Quart monde appelle à « repenser l'emploi »
Cette année encore, le collectif « Refuser la misère » appelle à une mobilisation contre la pauvreté, le 17 octobre au Trocadéro, à Paris.
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