Dévoilée le 9 octobre, une enquête de Nexem, en partenariat avec l'Ifop, rend compte de l'image qu'ont les jeunes du social et médico-social. Faible rémunération, secteur "fragilisé", invisibilisé par les pouvoirs publics… Comment y remédier ? La fédération d'employeurs livre un plaidoyer avec 43 propositions.
« Les résultats de cette enquête confirment l’urgence à renforcer l’attractivité des métiers du secteur social, médico-social et sanitaire auprès des jeunes, que ce soit en termes de rémunération ou de parcours de carrières », déclare Alain Raoul, le président de Nexem, à l'occasion de la sortie d'une nouvelle enquête, menée en partenariat avec l'Ifop, dévoilée ce 9 octobre à l'occasion de « la Mêlée », un évènement organisé par Nexem à Reims.
Cette étude a été réalisée auprès de 1 003 jeunes âgés de 16 à 25 ans, ayant répondu à un questionnaire en ligne entre le 22 août et le 2 septembre 2024. Des constats repris ensuite dans un plaidoyer dans lequel la fédération d'employeurs appelle les pouvoirs publics à agir et prendre « leurs responsabilités face à l'urgence dans laquelle se trouve » le secteur.
Un appel qui intervient au moment de la présentation, ce 10 octobre, des projets de loi de finances (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 « qui [doit donner] le ton des intentions gouvernementales ».