Dans ce centre communal d’action sociale (CCAS) du sud de Paris, les élections semblent intéresser davantage les agents que les usagers. Tous, pourtant, témoignent d’une forte perte de niveau de vie ces dernières années.
Aucun panneau électoral sur la place du 11 novembre, aucune distribution de tract en ce jour de marché : à Malakoff, l’une des quatre dernières villes communistes des Hauts-de-Seine, les élections législatives se font presque oublier en ce mercredi 8 juin. Même à l'hôtel de ville, où se niche le centre communal d’action sociale (CCAS), le débat politique frémit difficilement.
Voter ? « Si je me réveille ! »
Le recul du pouvoir d’achat, pourtant, n’est-il pas l’un des grands thèmes de cette campagne électorale ? « Le pouvoir d’achat, c’est de plus en plus compliqué », reconnaît bien Didienne, avec ses quatre enfants, dans l’attente d’un logement. De quoi la motiver, dès lors, à aller voter dimanche ? « Si je me réveille tôt », sourit-elle, après avoir demandé son courrier au CCAS où elle est domiciliée.