À Saint-Denis (93), une permanence de la maison départementale des personnes handicapées vient d’être inaugurée au sein du centre communal d’action sociale (CCAS). Une initiative rendue possible grâce à la formation des agents communaux au handicap, explique Vincent Mirou, directeur adjoint de la MDPH.

Pourquoi avoir ouvert cette permanence ?

Vincent MirouL’idée est de rapprocher les services publics des lieux d’habitation du citoyen dans un département où les transports en commun sont chargés et peu accessibles aux usagers handicapés. Pour certaines personnes à mobilité réduite ou souffrant de troubles psychiques, il peut être en effet difficile de se rendre au siège de la MDPH [maison départementale des personnes handicapées] à Bobigny.

Ainsi, l’installation d’une permanence au sein de chacun des quatre établissements publics territoriaux du département était une promesse de campagne du président Stéphane Troussel et est inscrite dans le schéma « autonomie » du département. Actuellement, deux permanences sont en place et seront complétées par deux autres d’ici fin 2024.

Quelle est la particularité de celle qui vient d’être inaugurée à Saint-Denis ?

V. M.Elle est installée au sein du centre communal d’action sociale (CCAS) et fait l’objet d’un partenariat avec la ville de Saint-Denis.