Fréquentant un centre d'accueil de jour des Hauts-de-Seine, six adultes handicapés ont assisté à l'ouverture des épreuves d'athlétisme paralympiques. Ils avaient été volontaires lors des JO. Pour eux, le sport commence à devenir un axe important pour le travail d'inclusion. Mais les obstacles sont loin d'être tous levés.
Pour cette première matinée d'épreuves d'athlétisme au Stade de France, l'ambiance est au rendez-vous. Tous les athlètes paralympiques sont copieusement encouragés, notamment quand ils sont un peu à la peine. Les trop rares compétiteurs français présents reçoivent une ovation digne des champions olympiques.
T 11, F 41, F 38…
Au programme de cette matinée très pluvieuse du 30 août, le 5 000 mètres hommes T 11 (déficients visuels), le poids femmes F 41 (petite taille) ou bien encore le javelot masculin F 38 (déficiences cérébrales), etc. Et puis, très émouvante, l'épreuve du saut en longueur des femmes aveugles : le stade fait pendant quelques instants silence pour que l'athlète puisse entendre lors de sa course les consignes de son guide et faire son saut…