Le "Social déchaîné" à Lille, le "Caasos" à Montpellier... : plus d'une douzaine de collectifs de travailleurs sociaux se sont mobilisés les 31 mai et 1er juin pour "l’acte 3 du social". S’ils s’appuient sur les savoir-faire de la CGT ou de Sud, ils parviennent à mobiliser au-delà des syndicats.
Avant d’aller manifester « contre le social et le médico-social au rabais », ce 31 mai à Lille, Emmanuel Marecaille avait une mission : retrouver d’autres travailleurs sociaux pour installer, sur un camion, une sono ainsi qu’une banderole au nom de leur collectif, le « Social déchaîné ». Si ce regroupement de professionnels n’a aucune existence légale, il parvient pourtant à se doter de matériels de choix pour défiler. « En fait le camion appartient à Sud », précise cet éducateur spécialisé, qui milite par ailleurs dans ce syndicat. « Mais on va masquer leur logo, car ils ne veulent pas apparaître comme des récupérateurs ! »
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Une douzaine au bas mot
À l’image du Social déchaîné, une douzaine d’autres collectifs de travailleurs sociaux, au bas mot, se sont ainsi mobilisés aux côtés des syndicats, pour cet « acte 3 du social et médico-social » des 31 mai et 1er juin. Du Mans à Marseille, de Nantes à Nancy, sans oublier Dijon, Grenoble ou Paris, ces regroupements informels de professionnels y ont contribué activement, notamment à travers leurs pages Facebook, leurs comptes Instagram, ou leurs messageries Discord.