À l'occasion de la journée mondiale du travail social ce 21 mars, le secrétaire général de la Fédération internationale des travailleurs sociaux, Rory Truell, souligne l'intérêt de célébrer la profession. D'après lui, avec le Covid-19, "les gouvernements ont compris qu’ils avaient besoin de travailleurs sociaux".
Vous venez d’intervenir à la conférence organisée aux Nations unies, le 15 mars à Genève, pour la journée mondiale du travail social. Quel était votre message ?
Rory TruellLe thème général de la journée cette année est : « Respectons la diversité grâce à l’action sociale commune. » L’idée est de travailler à construire un nouveau monde éco-social, où chacun est inclus et peut contribuer à un développement durable. C’est une grande idée, mais nous avons de nombreux partenaires pour y contribuer.
Ainsi cette conférence à Genève était coorganisée par l’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social. Et l’an dernier, nous avons déjà participé à l’élaboration d’une « Charte populaire pour un nouveau monde éco-social », avec de nombreuses autres organisations. L’idée est que les gouvernements ne sont pas capables de répondre aux grands défis économiques, sociaux et environnementaux, car ils sont concurrentiels, égoïstes par nature. Cette charte plaide pour un transfert de pouvoir des gouvernements vers les peuples. Car les peuples ne veulent pas la guerre, et ne veulent pas la pauvreté.