Comment réveiller les vocations pour le travail social ? La fédération des employeurs associatifs a ouvert le débat, à Nantes, pour ses rencontres nationales. Une piste concrète est dévoilée par Jean-Christophe Combe : un financement pour augmenter la valeur du point dans les grilles de salaires.
Ils s’appellent Chloé, Émilie, Morgane et Pierre et ont un témoignage précieux à partager, sur la scène de la Cité des congrès de Nantes : le travail social leur plaît. Pour ouvrir sa « Mêlée », une rencontre nationale « de l’action sociale et de la santé » les 15 et 16 septembre, Nexem a tenu à donner la parole à quatre de ces jeunes travailleurs sociaux enthousiastes, que désormais, les employeurs s’arrachent.
Des craintes pour l'avenir
Ce qui les a attirés dans le secteur ? Le « sentiment d’injustice dans le monde », répond Chloé, éducatrice spécialisée en apprentissage en maison d’enfants.
Et ce qui leur plaît ? La « diversité des connaissances » à acquérir, pour sa consœur Morgane. Mais les jeunes recrues n’éludent pas leurs craintes, et notamment de vivre plus tard « l’épuisement » de leurs collègues âgés, ou encore de manquer, comme eux, de rémunérations… « J’aurai du mal à rester dans la protection de l’enfance », refroidit même Émilie.