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Article20 novembre 2024
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État d'esprit des acteurs du domicile : entre espoir déçu et sentiment d'être oublié

Marie-Sophie Desaulle (Fehap), Maëlig Le Bayon (CNSA), Frank Nataf (Fédésap), Thierry d'Aboville (ADMR) et Jean-Pierre Riso (Fnadepa) aux Assises du domicile organisées par Planète Grise le 19 novembre. - © Noël Bouttier

Lors des Assises de l'aide à domicile, les difficultés de mise en place des services autonomie à domicile (SAD) ont été auscultées. Elles s'ajoutent à un contexte difficile marqué par des lourdeurs administratives, des incertitudes sur les financements et plus largement un manque de perspective politique.

« J'avais imaginé tellement de belles choses positives avec cette réforme des services autonomie à domicile (SAD). On allait enfin faire attention aux soignants. Et puis, on se retrouve avec un truc tellement techno qui vient ajouter des difficultés aux difficultés. »

Lors des Assises de l'aide à domicile, après une matinée qui a décortiqué la réforme des SAD, Dafna Mouchenik, la directrice du Saad parisien Logi Vitae a traduit, avec son sens de la formule, l'immense déception des professionnels face à ce qui apparaît comme une occasion ratée.

Des plans APA « maltraitants »

Si le dépit est aussi fort dans le secteur, c'est aussi parce que l'ensemble des indicateurs sont déjà dans le rouge. La question des temps d'intervention trop fractionnés continue à poser problème.

« Je suis auxiliaire de vie depuis vingt ans pour l'AMF-AD à Maubeuge (Nord), raconte Laëtitia Cail. Eh bien, quand j'ai commencé à travailler, j'avais beaucoup d'interventions de deux à trois heures. Aujourd'hui, c'est souvent 15 à 35 minutes. »

Elle raconte, avec tristesse, l'histoire de « Jeanine, 91 ans », longtemps très autonome, mais qui après une série d'hospitalisations est devenue grandement dépendante. « Alors, ajoute son auxiliaire de vie, le plan APA a simplement été réévalué d'un quart d'heure le matin et d'un quart d'heure le soir. »

L'associatif en régression

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