Plutôt qu'un "droit à la garde d'enfant" opposable, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) rend 15 préconisations pour un "accueil inconditionnel" de la petite enfance. L'assemblée propose des pistes contre la crise des recrutements.
Emmanuel Macron en avait esquissé l’idée, en janvier, face à la Fédération des acteurs de la solidarité : « Mettre en place un véritable droit à la garde d’enfant », garantissant un lieu d’accueil pour chaque famille, « avec une indemnisation en cas d’absence de solution ». Au moins le candidat dispose-t-il maintenant d’un plan de montage, avec l’avis adopté, le 22 mars, par le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Sur une saisine du Premier ministre, reçue en décembre, Marie-Andrée Blanc (Unaf) et Pascale Coton (CFTC) y rassemblent en effet quinze préconisations, pour construire, précisément, un « service public de la petite enfance ».