L'association Baluchon France réunissait, le 30 janvier, dix porteurs de l’expérimentation de "relayage" du proche aidant. La journée fut notamment l’occasion de pointer les difficultés de financement qui freinent le déploiement du dispositif. Explications avec Rachel Petitprez, directrice de l’association.
La loi du 10 août "pour un État au service d'une société de confiance" (Essoc), a autorisé l’expérimentation de prestations de relayage du proche aidant selon un cadre juridique dérogatoire au droit du travail. Un décret a été publié fin 2018 et l’appel à candidatures, comprenant un cahier des charges, lancé dans la foulée. Une quarantaine de porteurs ont été autorisés par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) pour expérimenter la suppléance de l’aidant pendant trois ans avant une éventuelle pérennisation. Le point avec Rachel Petitprez, directrice de l’association Baluchon France qui organisait une rencontre nationale sur le sujet le 30 janvier.
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