Le Conseil national de lutte contre l'exclusion publie les derniers résultats de son baromètre de suivi qualitatif de la pauvreté. Il signale une extension des conséquences de l'inflation, notamment pour les personnes âgées, mais aussi des doutes des acteurs sociaux sur leur capacité à y répondre.
Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) a publié, le 15 février, les résultats de la 3e vague de son « baromètre de suivi qualitatif de la pauvreté et de l’exclusion sociale » (BaPE), engagée pour l'été 2023, ainsi que les premiers retours de sa 4e vague, lancée cet hiver.
Demandée initialement en janvier 2021 par le Premier ministre en place, Jean Castex, l'étude sollicite, via Internet, différents acteurs de terrain, tels que des travailleurs sociaux de CCAS, des gestionnaires de structures, des éducateurs de protection de l'enfance, etc. Si l'étude ne s'appuie à chaque fois que sur une centaine de répondants, elle vise des « résultats qualitatifs », à travers un « questionnaire très ouvert ».
Dans la suite de la première vague, publiée en mai 2022, et de la deuxième, en septembre 2023, ce baromètre identifie des « effets cumulatifs de l'inflation » qui « détériorent les conditions de vie des ménages », mais également des « difficultés croissantes » des intervenants sociaux dans l’exercice de leur profession.