Le 18 janvier, lors de la dernière commission paritaire permanente de négociation et d'interprétation (CPPNI) dans la convention collective nationale du 31 octobre 1951 (CCN 51), les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO) ont quitté la table des négociations.
Motif de ce front uni : le renvoi, par la Fehap, des discussions sur les bas salaires dans la CCN 51 aux échanges autour de la convention collective unique et étendue (CCUE) dans la branche associative sanitaire, sociale et médico-sociale (Bass).
Or, dans sa recommandation patronale du 23 novembre 2022, l'organisation patronale s'était engagée « à reprendre les négociations avec les organisations syndicales sur la politique salariale dès le début 2023 », rappellent les syndicats.
Selon eux, en renvoyant ce sujet aux négociations dans le cadre de la CCUE, la Fehap fait preuve de « déloyauté ». Dans ce contexte, ils réclament « une augmentation significative de la valeur du point qui éviterait le tassement de la grille et la paupérisation de la CCNT 51 » .
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