La mission "solidarité" du budget de l'État (déconjugalisation de l'AAH, prestations sociales...) sera dotée, l'an prochain, de près de 30 milliards d'euros. 2023, année de transition pour les "stratégies pauvreté et enfance", sera aussi celle de l'amorce de la solidarité à la source.
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2023, premier budget du nouveau quinquennat, a été présenté en conseil des ministres ce 26 septembre. « Ce n'est pas un budget de rigueur », mais « un budget responsable et protecteur dans des temps de grandes incertitudes », a affirmé le ministre des Finances, Bruno Le Maire.
La priorité « absolue » du gouvernement ? « Faire reculer l'inflation », cette « menace directe sur les ménages les plus modestes, les classes moyennes et les retraités ». Pour aider les ménages à y faire face, le bouclier énergétique sur les prix du gaz et de l'électricité est maintenu pour 2023 et les prestations sociales ont été revalorisées cet été.
En complément, le PLF prévoit des crédits supplémentaires pour financer des mesures « en faveur de la protection du pouvoir d'achat des Français » et, de façon générale, expose les principaux éléments de la trajectoire gouvernementale pour les années 2023 à 2025.