Après la diffusion, le 25 janvier, du magazine Cash investigation mettant en lumière des maltraitances dans certains établissements et services d’aide par le travail (Esat), la présidente de Handicap parlons vrai, interrogée dans le documentaire, en déplore la partialité. Comme les têtes de réseau, elle rappelle que ces structures sont essentielles.
« Depuis Cash investigation, nous constatons une chasse aux sorcières en direction des Esat ! » Une semaine après la diffusion, le 25 janvier en prime time sur France 2, du reportage dont la dernière partie met en avant des cas de maltraitance dans des établissements et services d’aide par le travail (Esat), Caroline Jouret-Jemmali, présidente de l’association Handicap parlons vrai, s'inquiète des conséquences de l'émission sur ces structures.
Et si elle est, dans le reportage, la première à dénoncer les mauvais traitements des travailleurs, elle déplore une présentation tronquée de ces établissements.
Une association créée en 2019
Caroline Jouret-Jemmali se situe pourtant à l'écart du monde médico-social. Elle-même porteuse d'un trouble du spectre de l'autisme, elle accompagne, à travers son association créée en 2019, les personnes handicapées dans leurs démarches administratives, anime des émissions en ligne et relaie les situations problématiques aux pouvoirs publics. Parmi elles, de nombreux témoignages de travailleurs ayant subi des violences en Esat.